La réserve du
chêne de la Lambonnière
Localisation
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Superficie
8 000 m²
Date de création
1993
Conservateur bénévole
François Radigue
Gestionnaire
Association faune et flore de l’Orne
Statuts
Réserve naturelle libre
située dans le Parc naturel régional du Perche
Chêne labellisé “Arbre remarquable de France”
Le site
L’histoire commence en 1992 lorsque le cantonnier de Pervenchères découvre par hasard le chêne de la Lambonnière. L’AFFO qui venait d’éditer l’ouvrage Les vieux arbres de l’Orne est vite contactée pour protéger ce chêne. Ne possédant pas les moyens financiers nécessaires pour acquérir le site, l’association lance en 1993 une souscription publique en collaboration avec le journal Le Perche. Plus de trois cents personnes et organismes vont ainsi contribuer à la sauvegarde du chêne.
Le site du chêne de la Lambonnière comprend :
- le vieux chêne
- une mare
- une prairie
- un bâtiment construit selon les techniques traditionnelles du Perche.
Le chêne
L’emblème du site
Vieux de plus de cinq siècles, ce chêne a été labellisé “arbre remarquable de France” en 2002 par l’association ARBRES.
Aujourd’hui totalement creux, il fait l’objet d’un suivi particulier qui consiste à mesurer sa croissance.
C’est le second plus gros chêne du département après celui de la ferme du Tertre à Tellières-le-Plessis.
© Cédric Delcloy
© Cédric Delcloy
La mare
Un réservoir de biodiversité
- pas moins de sept espèces d’amphibiens dont la rainette arboricole, les tritons crêté et ponctué
- de nombreux insectes aquatiques comme le dytique, la nèpe et l’anax empereur.
Le bocage
refuge pour la faune
Le site de la Lambonnière s’inscrit dans la continuité du bocage du Perche.
Sa bonne conservation est attestée par la présence du pique-prune, une espèce inscrite sur la liste rouge des espèces. Cet insecte affectionne le terreau qui se forme dans les arbres creux lors de leur décomposition.
On retrouve aussi des rapaces nocturnes comme la chouette chevêche qui niche aussi dans les vieux arbres à cavité et l’effraie des clochers qui occupe le grenier du bordage.
Enfin, plusieurs oiseaux nichent aux abords immédiats du site comme le vanneau huppé, le courlis cendré et la pie-grièche écorcheur.
© Cédric Delcloy
Le patrimoine bâti
Les matériaux utilisés dans les constructions traditionnelles telles que le bordage de la Lambonnière étaient directement issus du sous-sol des environs proches. L’observation du bâtiment permet donc de reconnaître les composantes géologiques locales.
Nous retrouvons ainsi les sables du Perche pour la teinte du bâtiment, le grès roussard pour les points sensibles de maçonnerie, la craie blanche pour le parement des murs et l’argile pour la fabrication des tuiles.
Visiter
Le lieu est accessible toute l’année en visite libre.
Agir
Des chantiers d’entretien y sont régulièrement organisés. Participez à la protection de cet espace, joignez-vous à nous pour ces moments de forte convivialité !